Témoignages

Anonyme pays inconnu

Je ne sais pas si le confinement transforme les gens au point qu’ils deviennent méconnaissables. Mon mari était un homme calme mais il s’est transformé en monstre impitoyable depuis le début du confinement, et il a commencé à me battre en profitant du fait que je sois une réfugiée et que je n'aie nulle part où aller. Je sais que la violence ne peut être justifiée mais j’ai dû lui donner une seconde chance. Puis il m'a battue devant mes enfants. Ma fille ne pouvait pas le supporter et a réussi à s'échapper et à informer les voisins... Mais il n’a pas arrêté et n’a pas eu honte, il a continué à me frapper devant eux. Je lui ai donné plusieurs chances, mais il a continué à me maltraiter et à m'attaquer jusqu'à ce qu'il me prive de mes enfants et les emmène, me laissant seule, ressentant douleur et oppression.

Anonyme Liban

Mes enfants vivent avec leur père et il ne se soucie pas d'eux. En raison du confinement, je ne peux pas les voir. Je veux qu'ils vivent avec moi, mais mon père n'est pas d'accord. Le confinement prendra fin, mais qu'en est-il de mon confinement en tant que femme divorcée ?

Anonyme pays inconnu

J'ai subi une violence physique et émotionnelle de la part de ma mère depuis ma petite enfance. J'ai vécu dans la peur et la douleur. Je ne savais pas où aller ni comment le signaler. Mes proches me disaient que je ne devais pas dénoncer ma mère. J'ai quitté la maison et maintenant je vis avec ma grand-mère. Ce que j'ai vécu dans mon enfance a laissé des traces et des blessures. Maintenant je ne peux pas imaginer devenir mère un jour. J'espère que vous préviendrez la violence contre les femmes et les filles.

Anonyme pays inconnu

Je suis une orpheline de 36 ans. Je travaille dans une boulangerie et je vis dans une petite maison. Mon voisin qui est trafiquant de drogue et qui a un casier judiciaire bien rempli abuse de moi physiquement, émotionnellement et mentalement. Actuellement, je ne peux pas déménager car je n’ai pas les moyens de vivre ailleurs. De même, c'est ici que mes parents m'ont logée avant leur décès. Quand j'appelle la police, ils ne répondent pas. Que puis-je faire ? Je pense au suicide jour et nuit.

Anonyme pays inconnu

Je suis une femme divorcée de 23 ans et j'ai une fille de 6 ans. J'ai divorcé en raison de la violence que j'ai subie de la part de mon mari et de sa mère. J'ai beaucoup souffert et j'ai supporté cette situation pour le bien de ma fille mais, au point où j’en étais, je ne pouvais plus tolérer les violences physiques et verbales. Ma fille et moi n’avons aucun endroit où aller et mon mari ne paie pas la pension alimentaire. Maintenant, je vis dans une petite pièce, je n'ai pas d'argent pour le loyer et je n'ai pas de famille. J'ai besoin d'aide et je ne sais pas vers qui me tourner.

Histoires que nous pouvons tirer des histoires