Ostik

Elle n'est pas à blâmer

Si les femmes sont accusées de la violence qu'elles subissent, les auteurs échappent souvent à la justice.

La loi discrimine également

Ensemble, nous pouvons abolir les lois discriminatoires et mettre en place des politiques efficaces d'égalité des sexes.

Partagez votre histoire

Notre communauté est plus forte plus nous parlons de nos histoires et expériences.

À propos de la campagne

Nous voulons mettre fin à toutes les formes de violence faite aux femmes et aux filles dans la région sud-méditerranéenne. Nous voulons aider à construire un avenir sûr et juste pour toutes et tous. Cette campagne fait sortir les violences faites aux femmes et aux filles du domaine privé et soutient le changement des attitudes publiques. Elle encourage tous les membres de la société à lutter contre la violence, à exiger l’adoption de législations complètes qui incriminent toutes les formes de violence, à mettre en oeuvre cette législation lorsqu’elle est disponible, et à lutter contre la tolérance sociale, l’impunité des auteurs et le blâme des victimes.

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Pourquoi cette campagne ?

80%

des femmes marocaines déclarent ne pas avoir la même liberté de mouvement dans l'espace public que les hommes.

31%

des femmes égyptiennes déclarent avoir été insultées dans la rue, dans les transports en commun ou dans les espaces publics au moins une fois au cours des 12 derniers mois.

13%

des femmes libanaises ont été contraintes d'avoir des contacts/actes sexuels contre leur volonté au moins une fois dans leur vie

24%

des femmes tunisiennes déclarent être exclues du contrôle des dépenses ou des revenus.

79%

des femmes palestiniennes déclarent que la violence augmente dans leur communauté.

91%

des Algériennes déclarent que la honte et la peur des conséquences sont des barrières qui empêchent les femmes de dénoncer la violence.

7%

des femmes jordaniennes déclarent que les victimes de violence contre les femmes cherchent l'aide de la police.

Dernières nouvelles et mises à jour

Les autorités Egyptiennes ont annoncé un durcissement de la pénalisation en ce qui concerne les mutilations génitales féminines, sous forme d’une condamnation d’emprisonnement allant de 5 à 20 ans

Le gouvernement égyptien a annoncé dans une déclaration qu’un projet de loi modifiant certaines dispositions du code pénal promulgué par la Loi N° 58 de 1937  avait été adopté afin de définir des  mesures répressives contre les crimes liés aux mutilations génitales féminines.
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Consultation nationale sur l’élaboration de directives régionales pour l’Agenda « Femmes, Paix et Sécurité », Jordanie

En réponse à la Déclaration ministérielle de l’UpM sur les droits des femmes (Le Caire, 27 novembre 2017), l’Initiative Féministe EuroMed (EFI) a lancé une campagne régionale sur la tolérance zéro à l’égard de la violence faite aux femmes et aux filles avec l’appui d’un consortium de neuf organisations de défense des droits des femmes en Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie.
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Conférence régionale – Lancement de la campagne régionale pour une tolérance zéro à l’égard de la violence faite aux femmes et aux filles, mai 2019, Amman

La campagne régionale pour une tolérance zéro à l’égard de la violence faite aux femmes et aux filles a été lancée les 2 et 3 mai 2019 à Amman, en Jordanie, dans le cadre du projet « Combattre la violence faite aux femmes et aux filles dans la région du Sud de la Méditerranée », financé par l’UE. La conférence de lancement a rassemblé environ 140 participants de 14 pays de la région euro-méditerranéenne.
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Forum régional sur la lutte contre la discrimination dans la législation, Tunis

154 participants de 87 organisations de la société civile, ainsi que des décisionnaires, des représentants ministériels, des experts juridiques, des experts du genre, et des médias issus de 12 pays du sud de la Méditerranée se sont réunis les 10 et 11 décembre à Tunis pour le Forum sur la lutte contre la discrimination dans la législation.
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Recommandations à l’issue des consultations de la société civile sur l’élaboration de lignes directrices pour la mise en œuvre de l’Agenda « Femmes, Paix et Sécurité »

L’Initiative Féministe EuroMed (EFI) et la Coalition des Femmes Syriennes pour la Démocratie (CSWD) ont tenu une consultation de la société civile les 9 et 10 mars 2020 à Beyrouth autour de l’élaboration de lignes directrices pour la mise en œuvre de l’Agenda « Femmes, Paix et Sécurité » (WPSA) dans le sud de la Méditerranée, avec un accent particulier sur les crises syriennes. La réunion a été soutenue conjointement par l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA) et l’Union Européenne (UE), et a donné lieu à un grand dialogue entre 65 représentants d’organisations de la société civile, de militants, d’avocats et d’universitaires.
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